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Articles

Volume 82/83 (2015/2016)

Exchanges and Hybridities: Red Leggings and Rubbaboos in the Fur Trade, 1600s-1800s

Soumise
juin 15, 2017
Publié-e
2016-03-01

Résumé

À l’époque de la traite des fourrures en Amérique du Nord, les objets matériels les plus fréquemment échangés étaient la nourriture et les vêtements, qui servaient autant aux nécessités de la vie qu’à exprimer une identité. Non seulement ces objets étaient-ils échangés, mais de nouvelles modes et de nouveaux goûts se sont répandus chez les traiteurs de fourrures et les gens des Premières nations à travers l’Amérique du Nord, depuis le XVIIe siècle jusqu’au début du XIXe siècle. Cet article examine ces deux domaines de la culture matérielle au prisme de l’histoire sensorielle, montrant qu’ils étaient essentiels à l’expérience de la traite des fourrures et indiquant des schémas d’échanges culturels et de réciprocité. La coutume vestimentaire et le régime alimentaire étaient des signaux identitaires et des marqueurs de différence, et cependant les schémas d’échanges matériels au cours de l’expansion de la traite des fourrures nord-américaine ont produit des styles hybrides d’habillement et de nourriture qui ont connu une grande extension géographique. Approcher la culture matérielle au moyen de l’histoire sensorielle permet de révéler de nouvelles compréhensions des adaptations qui ont façonné la traite des fourrures.