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Articles

Volume 54, Fall/Automne 2001

The Park in the City: Baseball Landscapes Civically Considered

Soumise
octobre 29, 2010
Publié-e
2001-06-06

Résumé

Baseball parks are among the few buildings that survived the creative destruction that swept through American cities in the twentieth century. Accommodating public ritual, shaping public space, and responding to the surrounding city, the classic ballparks built between 1909 and 1923 promoted civic consciousness. The recent destruction of the classic ballparks has occasioned anger and anguish. Yet nothing has slowed the pace of destruction, as only two of the fourteen classic ballparks remain. Despite the opposition of baseball fans, team owners and public officials continue to find reasons to destroy the classic ballparks. The newest ballparks, the "rétros, " products of political alliances between private and public elites, have little to offer the city or the average fan. The history of baseball landscapes thus illuminates the decline of public places and spaces and the closely-related decline in social equality and the atrophy of public opinion as a governing force. Résumé Les stades de baseball comptent parmi les rares installations à avoir survécu à la frénésie de destruction créatrice qui a saisi les villes américaines au XXe siècle. Typiquement américains, propices aux rituels collectifs et sources de fierté civique, les stades classiques construits entre 1909 et 1923 ont favorisé la conscience communautaire. Si différents des stades des années 1960 et 1970 inspirés de la banlieue, les stades de baseball classiques répondaient à la ville qui les entourait, liant parc, emplacement, quartier et ville. La récente démolition des stades classiques a suscité de la colère et un sentiment de dépossession chez les gens. Mais rien n 'a ralenti la cadence de la destruction et seuls deux des quatorze stades classiques subsistent. Malgré la vive opposition des amateurs de baseball, les propriétaires d'équipes et les pouvoirs publics continent de trouver des raisons de détruire ces stades. Les nouveaux stades « rétro », produits d'alliances politiques entre les élites des secteur privé et public, ont peu à offrir à la ville ou aux amateurs moyens. L'histoire des lieux du baseball met ainsi en lumière le déclin des places et lieux publics et de l'égalité sociale concomitante et l'atrophie de l'opinion publique en tant que force vive d'une république.