Commercial maritime photography archives are rich, largely underutilized, resources and examining photographs from them within the context of the history of ship portraiture offers another way of understanding these collections. Images from the Verkin Studio archive from Galveston, Texas, because of their subject matter and adherence to specific representational conventions, maybe viewed as a step in the evolution of ship portraiture. Ship portraits appealed to owners, captains, officers, and crew members alike, and from the eighteenth century onward, a diverse clientele was supplied by craftsmen of varying skill. By the twentieth century, the creation of these pictures using a camera — while maintaining the visual conventions and centuries-old practices of manufacture and sale — testifies to continuity in the craft of ship portraiture. Photography, the quick and relatively inexpensive way to obtain representations from life, supplants the quick and inexpensive pierhead painter.
Résumé
Les archives photographiques de la marine marchande constituent une réserve fabuleuse, mais fort peu exploitée, et l'examen des clichés qu'elles renferment dans le contexte historique des reproductions artistiques de navires jette une lumière nouvelle sur les collections de ce genre. On peut considérer les images tirées des archives du studio Verkin, à Galveston (Texas), comme une étape dans l'évolution des reproductions artistiques de navires, en raison de leur thème et de leur respect de normes de représentation très précises. Les portraits de navires plaisaient aux affréteurs, aux capitaines, aux officiers et aux membres d'équipages. Dès le xviif siècle, des artistes au talent variable s'efforcèrent de satisfaire une clientèle diversifiée. Au XXe siècle, la création de telles images par le truchement d'un appareil photo - sans déroger aux conventions visuelles ni aux pratiques séculaires de la fabrication et de la vente -démontre la continuité de l'art de la reproduction artistique des navires. La photographie, méthode rapide et relativement peu coûteuse de représenter la réalité, supplantera donc rapidement l'artiste-peintre, qui exécutait un tableau en deux temps trois mouvements pour quelques sous sur les quais.