It is now a truism of cultural theory that, while the terms postmodern and postcolonial obvi-ously share more than their prefatory posts, the broad cultural enterprises which they have come to designate are by no means conflatable. This detailed critical examination of one controversial case study — the Royal Ontario Museum's 1989-90 Into the Heart of Africa exhibit—and of its aftermath attempts to open up to debate the conflictual space not only between the postmodern and the postcolonial (and therefore between modernity and empire), but also the space between curatorial/designer intention and actual realization in a particular institution, between individual interpretation and community response, between representation as critique and representation as either appropriation or endorsement, and — in the end — between the discursive politics of irony and what Cornel West calls the "cultural politics of difference.
Résumé
Il s'agit désormais d'une vérité de la théorie culturelle : si les termes postmodemisme et postcolonialisme ont évidemment plus en commun que leur préfixe, les grandes entités culturelles qu'ils en sont venus à désigner ne sont aucunement identiques. Cette analyse critique détaillée d'un cas qui a donné lieu à une polémique -l'exposition Into the Heart of Africa de 1989-1990 au Musée royal de l'Ontario - s'efforce de lancer le débat sur l'espace conflictuel, non seulement entre les époques postmodeme et postcoloniale (donc entre le modernisme et l'empire), mais aussi entre les intentions de la conservatrice ou de la per-sonne responsable de la conception et l'exposition proprement dite, dans un établissement particulier, entre l'interprétation personnelle et la réaction de la collectivité, entre la représentation en tant que critique et la représentation en tant qu'appropriation ou sanction et, finalement, entre la politique discursive de l'ironie et ce que Cornel West appelle la politique culturelle de la différence.