Cemeteries represent the most material, and therefore public, means by which people express their reactions to death. This article analyzes the changing aesthetic qualities of British Columbian cemeteries between 1850 and 1950, the physical divisions created within them, and the monuments that populated them. A nineteenth-century garden where the family "visited" the deceased evolved into an increasingly invisible twentieth-century lawn cemetery. For the middle-class people who controlled cemetery regulations, the graveyard remained a place where social distinctions were established, although it had lost its role as a refuge for the mourning family. By 1950. the mourners' memories had supplanted the cemetery as the final resting place for the deceased.
Résumé
C'est dans les cimetières que les gens expriment le plus tangiblement et le plus ouvertement leurs réactions à la mort. L'article s'attache aux cimetières de Colombie-Britannique; il analyse l'évolution de leur esthétique de 1850 à 1950, la façon dont ils étaient compartimentés et les monuments funéraires qui s'y trouvaient. Le jardin du XIXe siècle on la famille ^rendait visite» à ses défunts a graduellement cédé le pas, au XX' siècle, à des pelouses, ce qui a rendu la présence de cimetières de moins en moins manifeste. Bien qu'il ne serve plus de refuge à la famille du défunt, le cimetière demeure un lieu où les distinctions sociales sont bien établies, tout au moins pour la classe moyenne qui en contrôle la regimentation. Les gens ont fini par délaisser les cimetières, préférant conserver intérieurement le souvenir de leurs proches.