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Vol. 23 No. 2 (2020): Numéro spécial : Niveaux de compétence linguistique canadiens pour la compétence langagière en français et en anglais : impact, application et implication

Examining Rater Performance on the CELBAN Speaking: A Many-Facets Rasch Measurement Analysis

DOI
https://doi.org/10.37213/cjal.2020.30436
Soumise
décembre 16, 2019
Publié-e
2020-10-16

Résumé

Les compétences linguistiques dans la langue anglaise chez des infirmiers et infirmières ayant reçu leur éducation à l’étranger s’avèrent critiques à l’acquisition du permis professionnel d’exercer leur profession, car les compétences communicatives sont clé à la pratique sécuritaire. L’examen langagier des compétences de langue anglaise The Canadian English Language Benchmark Assessment for Nurses (CELBAN) demeure le seul examen langagier référentiel canadien auquel on fait référence dans le contexte canadien des règlements de contrôle du système de santé. Cet examen à enjeux élevés offre une preuve de compétence langagière de langue anglaise de la part des infirmiers et infirmières ayant reçu leur formation professionnelle à l’étranger et qui sont à la recherche d’un permis pour exercer leur profession au Canada, ainsi qu’une mesure de sécurité publique destinée aux régulateurs de la profession d’infirmiers et infirmières. Comprendre la qualité de la performance des évaluateurs/trices étant donné que les résultats servent à des décisions sur des enjeux importants demeure fondamental au maintien de la qualité de l’épreuve des compétences orales, car celle-ci implique le jugement et donc nécessite de fortes évidences de fiabilité (Koizumi, et coll. 2017). Cette étude a examiné la performance d’évaluateur/trice sur la composante des compétences orales du CELBAN en utilisant la mesure multifacette Rasch (MMFR). Spécifiquement, cette étude a identifié la fiabilité des évaluateurs/trices, la difficulté des critères, le parti pris de l’évaluation et l’usage de l’échelle de classification. Cette étude s’est basée sur un échantillon de 115 évaluateurs/trices dans huit centres d’évaluation au Canada et sur les résultats de 2.698 évaluations dans quatre versions parallèles. Les résultats démontrent une haute fiabilité relative entre évaluateurs/trices ainsi que sur le plan des intraévaluateurs/trices. De plus, les descripteurs des compétences orales de base des Compétences linguistiques canadiennes (CLC 6-9) ont fourni suffisamment d’information afin de permettre aux évaluateurs/trices de préciser le niveau de compétences du candidat / de la candidate. Il n’y a pas eu d’influence du site de l’examen ni de la version de celui-ci, ce qui offre de l’évidence de validité afin d’affirmer l’usage de cette épreuve pour des enjeux importants. La grammaire, une des huit critères, a été relevée comme étant celle la plus difficile sur l’échelle, et celle qui a mis en lumière le plus grand parti pris de la part des évaluateurs/trices. Cette étude accentue la valeur de l’analyse en effectuant la mesure multifacette Rasch dans des recherches de performance ayant des implications pour l’entraînement des évaluateurs/trices. Cette étude est parmi les premières se servant de la MMFR avec une évaluation à enjeux élevés à base des CLC dans le contexte canadien.