Cet article vise à mettre en lumière une zone de fragilité importante dans les lectes d’apprenants avancés du français L2, à savoir la réalisation variable du subjonctif. Nous présentons une analyse comparative pour considérer de façon quantitative l’effet du contact langagier naturel et guidé sur l’emploi de cette forme par nos intervenants irlandais à l’université en Irlande et en milieu non guidé en France. Les résultats cernent la difficulté que leur pose l’usage du subjonctif qu’ils emploient très peu, qu’ils soient en milieu guidé ou non. Bien qu’ils utilisent toute une série de verbes lexicaux et de conjonctions de subordination, l’emploi du subjonctif se restreint à un seul verbe lexical, à savoir falloir. Les résultats sont discutés du point de vue de leurs conséquences éventuelles pour l’acquisition et l’enseignement du français L2.