Deux cohortes d’élèves d’immersion française en Colombie-Britannique de 4e et 5e année du primaire respectivement ont participé à cette étude et ont été testés la fin de la 5e et de la 7e année. La cohorte des élèves de 4e année du primaire a suivi un nouveau programme dans lequel 80% des cours étaient en français et 20% en anglais (intensité élevée), tandis que les élèves de 5e année du primaire ont suivi le programme régulier dans lequel 50% des cours étaient en français et 50% en anglais (faible intensité). La qualité grammaticale, lexicale, et discursive de compositions écrites en 5e et en 7e année de chaque groupe a été analysée et comparée. Une étude du progrès lexical, grammatical, et discursif de ces élèves d’immersion a montré que les élèves améliorent la qualité de leur écriture entre le début de la 5e année et la fin de la 7e année. Cependant, les étudiants du groupe ayant suivi un programme de plus haute intensité en français n’ont pas mieux réussi en développement du vocabulaire, de la grammaire et du discours que les élèves du programme régulier de plus faible intensité. Les résultats ont montré un effet de plateau entre la 5e et la 7e année du primaire limité à deux variables : la diversité du vocabulaire et la proportion des marqueurs de temps. De plus, on n’a pas relevé de différence dans la qualité de l’écrit entre les deux niveaux d’intensité de français en 7e année sauf en ce qui concerne le pourcentage de prépositions correctes.