Dating Hydrothermal Alteration Attending IOCG Mineralization Along a Terrane Bounding Fault Zone: The Copper Lake Deposit, Nova Scotia
DOI:
https://doi.org/10.4138/10090Keywords:
argon dating, hydrothermal alteration, IOCG mineralization, Nova Scotia,Abstract
The Copper Lake area of mainland Nova Scotia is one of several vein-controlled mineralized (Cu-Au-Co) systems associated with widespread carbonate and iron-oxide alteration proximal to the east-trending Cobequid-Chedabucto Fault System. Although this mineralization has been known for decades, its metallogenic affinity remains poorly defined, and in recent years an IOCG (iron oxide-copper-gold) model has been suggested. In order to determine the age of mineralization and provide an important time constraint for developing a metallogenic model, direct dating of the mineralization and associated alteration was undertaken. At Copper Lake, mineralization occurs in a set of sulphide-carbonate fissure veins hosted by fine-grained metasedimentary rocks of the Middle Devonian Guysborough Group. Dating of the sulphide-alteration (pyrite) and phyllic-alteration (muscovite) stages of the ore system utilized the Re-Os and 40Ar/39Ar methods, respectively. The two different chronometers yield ages of about 320 Ma and provide an absolute age for the mineralization. As part of this study additional geochronological data were obtained for detrital zircon (U-Pb age of 1634 ± 11.2 Ma) from the host sedimentary rocks, as well as timing of thermal events at ca. 370–380 Ma, 350 Ma and < 300 Ma based on whole rock 40Ar/39Ar and chemical Th-Pb dating of host rocks and monazite. The Th-Pb dating of monazite indicates that rare-earth element mobility accompanied mineralization. Collectively, the data indicate that the area experienced multiple thermal events, but hydrothermal activity related to mineralization is constrained to about 320 Ma and is tentatively interpreted to relate to structural focusing of fluids that may have been driven by a mid-crustal level mafic heat source. The mineralizing event coincides with regional Alleghanian deformation in this part of the Appalachian orogen and thus reflects larger-scale tectonothermal processes.RÉSUMÉ Le secteur du lac Copper, dans la partie continentale de la Nouvelle-Écosse, constitue l’un de plusieurs systèmes minéralisés (Cu-Au-Co) régis par des filons associés à une altération étendue en oxyde de fer et en carbonates proximale du système de failles orienté vers l’est de Cobequid-Chedabucto. Même si l’on connaît cette minéralisation depuis des décennies, son affinité métallogénique demeure mal définie et des chercheurs ont avancé ces dernières années un modèle OFCO (oxyde de fer-cuivre-or). On a réalisé une datation directe de la minéralisation et de l’altération connexe pour déterminer l’âge de la minéralisation et établir une délimitation chronologique importante pour l’établissement d’un modèle métallogénique. Dans le secteur du lac Copper, la minéralisation est présente dans un ensemble de filons de fissures remplies de sulfures-carbonates à l’intérieur de roches métasédimentaires à grains fins du groupe du Dévonien moyen de Guysborough. Les méthodes Re-Os et 40Ar/39Ar, respectivement, ont permis la datation des stades de la sulfuration (pyrite) et de l’altération phylliteuse (muscovite). Les deux différentes méthodes chronométriques ont fourni des âges d’environ 320 Ma et confèrent un âge absolu à la minéralisation. On a obtenu, dans le cadre de cette étude, des données géochronologiques supplémentaires de zircon détritique (datation U-Pb de 1634 ± 11,2 Ma) des roches sédimentaires hôtes ainsi que le moment des événements thermiques, situés à environ 370-380 Ma, 350 Ma et < 300 Ma d’après une datation de la roche totale 40Ar/39Ar et une datation chimique Th-Pb des roches hôtes et de la monazite. La datation Th-Pb de la monazite révèle qu’une mobilité des métaux des terres rares a accompagné la minéralisation. Les données signalent collectivement que le secteur a connu plusieurs événements thermiques, mais que l’activité hydrothermale apparentée à la minéralisation est limitée à environ 320 Ma; on l’interprète provisoirement comme une activité liée à une concentration structurale des fluides qui pourrait avoir été provoquée par une source de chaleur mafique mi-crustale. L’épisode de minéralisation coïncide avec la déformation alléghanienne régionale dans cette partie de l’orogène des Appalaches et correspond en conséquence à des processus tectonothermaux à plus grande échelle. [Traduit par la redaction]
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