In this essay we explore the exhibition The Afterlife of Buildings. Artists Nicolas Grospierre and Kobas Laksa craft a portrait of Warsaw’s near future through a manipulation of photographs of six buildings recently constructed in the city, playing upon its post-socialist material expressions of identity. The exhibition was presented in a fictitious "Hotel Polonia"—figuratively inviting viewers to gaze into Warsaw’s future while reflecting upon its history, memory and the precarious and transitioning quality of its present. And yet, in creating a vision of Warsaw’s future the artists have plugged the city into a global narrative on sustainability and the failure of ideological dreams.
Résumé
Dans cet article, nous analysons l’exposition The Afterlife of Buildings. Les artistes Nicolas Grospierre et Kobas Laksa ont dressé le portrait de Varsovie dans un proche avenir, en manipulant les photographies de six bâtiments récemment construits et en jouant sur l’expression matérielle de l’identité postsocialiste de cette ville. L’exposition fut présentée dans un « Hotel Polonia » fictif, invitant figurativement le public à contempler l’avenir de Varsovie tout en réfléchissant à son histoire, sa mémoire et la qualité précaire et transitoire de son présent. Et pourtant, en créant cette vision de l’avenir de Varsovie, les artistes ont branché la ville sur le récit mondial du développement durable et de l’échec des rêves idéologiques.