This paper examines the power of "the visual" in representations of culture and heritage tourism. While the visual is fundamental to the ways material culture is represented, the focus on objects and artifacts has obscured the very processes that animate and privilege them in the production of heritage. As a result, material culture is classified and categorized, placed in temporal sequences and variously interpreted without much thought as to its social and cultural contexts. In this paper, we seek to relocate "heritage" in relation to aesthetics and the inherent value of the object. We examine visuality as a key part of the process by which cultural heritage is produced and which, in turn, enables visual culture to be "read" as a narrative of identity, politics and power.
Résumé
Cet article examine le pouvoir du « visuel » dans les représentations de la culture et du tourisme patrimonial. Bien que le visuel soit essentiel à la manière dont on représente la culture matérielle, la primauté donnée aux objets et aux artefacts a brouillé les processus eux-mêmes qui les animent et les privilégient dans la production du patrimoine. Cela a pour résultat que la culture matérielle est classifiée et catégorisée, placée dans des séquences temporelles et interprétée de diverses manières, sans que l’on pense beaucoup à ses contextes sociaux et culturels. Dans cet article, nous cherchons à replacer le « patrimoine » en relation avec l’esthétique et la valeur intrinsèque de l’objet. Nous considérons la visualité comme une partie essentielle du processus par lequel le patrimoine culturel est produit, ce qui, en retour, permet à la culture visuelle d’être « lue » comme un récit de l’identité, de la politique et du pouvoir.