Among Canadian Anglophones, there is a persistent popular association of the French in New France with the voyageurs of the fur trade. Coupled with this association is a nationalist narrative that sees the fur trade as laying the foundations of the modern Canadian nation. Part of this stereotype is that of the birch bark canoe, especially the large fur trade versions, as the preferred watercraft of the early French. Reinforced by the powerful iconography of the birch bark voyageur canoe since the late 19th century, especially in the images of Frances Hopkins, this notion overlooks much contrary evidence. This paper suggests that there was no love affair between the French and the birch bark canoe: rather, it suggests that from the beginning French colonists turned wherever possible to other forms of small wooden boats to serve their needs. The prevalence of the birch bark canoe for water transportation in the pays d’en haut and the northwest does not apply to the French colony overall.
Résumé
Chez les anglophones du Canada, l’imagerie populaire associe encore les Français de la Nouvelle-France aux voyageurs de la traite des fourrures. Parallèlement à cette association, le discours nationaliste fait de la traite des fourrures une des pierres d’angle de la nation canadienne moderne. Au coeur de cette vision stéréotypée, le canot d’écorce de bouleau, particulièrement sa version grand format conçue pour la traite, joue le rôle d’embarcation de prédilection des Français de la colonie. Renforcée depuis le XIXe siècle par la puissante iconographie du voyageur au canot d’écorce – on pense surtout aux images de Frances Hopkins – cette conception fait l’impasse sur beaucoup de preuves du contraire. Cet article suggère que les Français n’étaient nullement amoureux du canot d’écorce : en fait, il montre que dès le début, les colons français, autant que possible, avaient recours à d’autres types de petites embarcations en bois pour répondre à leurs besoins. La prédominance du canot en écorce de bouleau sur les eaux du Nord-Ouest et du Pays-d’en-haut ne s’applique pas à l’ensemble de la colonie française.