This paper examines horticulture in Ile Royale (Cape Breton) and focuses on the French attempt to grow food through the introduction of gardens, animals and small mixed farms (menageries). Adapting to the colder climate and marginal soil of first, Newfoundland, and then Cape Breton, the French introduced innovative solutions to the difficulties of land infertility. The French had confidence—given enough manpower—that anything was possible. By building roads, bridges, filling marshes, removing rocks, transporting rich soil, making raised beds, creating ponds, wells, fountains, using glass bells, fertilizer, seaweed, lime and compost, they imposed a discipline upon nature and transformed the most barren ground into bountiful gardens.
Résumé
Cet article sur l’horticulture dans l’Île Royale (Cap-Breton) décrit les efforts des Français pour subvenir à leurs besoins alimentaires au moyen de potagers, de bétail et de petites fermes mixtes («ménageries»). Pour composer avec le climat plus froid et le sol mince de Terre-Neuve, puis du Cap-Breton, les Français ont appliqué diverses solutions novatrices au problème de la pauvreté des sols. Convaincus que rien n’était impossible s’ils y mettaient la main-d’œuvre suffisante, les Français ont construit des routes et des ponts, rempli des marécages, épierré les sols, importé du terreau fertile, aménagé des plates-bandes surélevées, créé des étangs, des puits et des fontaines, utilisé des cloches de verre, de l’engrais, des algues, du calcaire et du compost, bref, ils ont plié la nature à leurs besoins et transformé les terres les plus pauvres en généreux potagers.