The challenges of a post-industrial world are prompting new initiatives in marketing heritage as constructed mythologies, popular entertainment, tourism, and economic development. A combination of nostalgia for an imagined past, economic and cultural insecurity, and a growing demand for the consumption of entertainment has made a multifaceted engagement with the past the stuff of economic policy. What's going on? Is it a rear-window nostalgic gaze as our lives and places lose their distinctiveness in globalized morphings into a predictable sameness? Is it "place marketing in placeless times" as a late-industrial economic strategy? Clearly, heritage formation is a dynamic process and the very successful marketing of the Moose Jaw tunnels provides us with an excellent demonstration of the process.
Résumé
Les défis soulevés par un monde postindustriel incitent à lancer des initiatives visant à commercialiser le patrimoine en tant que mythologies édifiées, divertissements populaires, tourisme et développement économique. Un mélange de nostalgie pour un passé imaginé, une insécurité culturelle et économique, et une demande croissante pour la consommation de divertissements ont fait d'un engagement aux multiples facettes avec le passé l'objet d'une politique économique. Que se passe-t-il ? S'agit-il d'un regard nostalgique sur le passé au fur et à mesure que nos vies et les endroits où nous vivons perdent leur caractère distinctif dans des morphages mondialisés d'une monotonie prévisible ? S'agit-il d'une « commercialisation des lieux en des temps qui n'ont pas de lieux » en guise de stratégie économique de la fin de l'ère industrielle ?De toute évidence, la formation du patrimoine est un processus dynamique, et la commercialisation très réussie des tunnels de Moose Jaw en constitue un parfait exemple.