Skip to main navigation menu Skip to main content Skip to site footer

Articles

Volume 36, Fall/Automne 1992

Technological Momentum, Motor Buses, and the Persistence of Canada's Street Railways to 1940

Submitted
October 29, 2010
Published
1992-06-06

Abstract

As recently as 1939, 80 per cent of transit pas-sengers in Canada's cities still travelled on street railways, and this despite the introduc-tion of motor buses as competition as early as 1915. This article examines the ways in which Canadian electric railways contained the challenge from the motor bus. It posits the view that a major factor in the survival of street railways was their owner's success in gaining control over motor bus development, then sub-sequently using the bus to extend the life of the rail systems. After World War II, the high cost of renewing tracks and declining patronage favoured investment in trolly coaches and/or motor buses rather than in the modernization of the street railway systems. Service was still provided, however, by large vehicles operating on inflexible routes. This conservative approach to transportation on the part of the city traction monopolies ultimately ensured the triumph of the private automobile as the dominant carrier of urban commuters. Résumé À une date aussi récente que 1939, 80 p. 100 des voyageurs dans les villes canadiennes em-pruntaient des tramways et cela, malgré l'ap-parition des autobus comme concurrents, dès 1915. Cet article étudie les moyens par lesquels les tramways électriques canadiens ont résisté à la concurrence des autobus. L'auteur soutient qu'un facteur majeur de la survie des tramways est l'habileté que démontrait leur propriétaire à obtenir le contrôle du développement des autobus, puis à utiliser par la suite ces derniers pour allonger la vie des réseaux ferrés. Après la Seconde Guerre mondiale, le coût élevé du renouvellement des voies et la baisse du nombre des clients ont favorisé l'investisse-ment dans les trolleybus ou les autobus plutôt que dans la modernisation des réseaux de tramways. Cependant, de grands véhicules desservant des routes immuables assuraient encore du service. Cette approche conservatrice du transport de la part des monopoles urbains de la traction a assuré en fin de compte le triomphe de l'automobile privée en tant que moyen de transport dominant des banlieusards.