This paper describes Japanese wallpaper exported to Canada (and other Western nations) beginning in the Meiji Restoration Period (1868-1912). The European fashion for embossed Renaissance leather hangings from the 1870s, the openness of Japan to Western trade and technology and the long-standing Japanese paper craft of making imitation leather led to the production of high quality handmade "leather" paper hangings for the Western market. Under the auspices of the Japanese government and the leadership of Alexander Rottmann of Great Britain, the first factory began operating at the Imperial Printing Works in Yokohama about 1883. Its goods and those of subsequent shops, together with grass cloths and other types of Japanese wall coverings, were exported in small but increasing amounts to Canada where they competed with Western manufactures. The costly imports inspired Canadian (and Western makers in general) to put out imita-tions, of which embossed grass cloths were the most popular during the early twentieth century. Like other Japanese commodities shipped via the Canadian Pacific Railway from the 1880s, wallpaper played its part in conveying elements of Japanese decorative art to Canadians.
Résumé
Cette étude porte sur les papiers peints japonais exportés au Canada (et dans d'autres pays occidentaux) depuis l'époque du Meiji (1868-1912). La vogue européenne des tentures Renaissance en cuir repoussé, à partir des années 1870, l'ouverture du Japon au commerce et à la technologie de l'Occident, et la technique japonaise traditionnelle du papier imitant le cuir ont donné lieu à la production de papiers peints simili-cuir de grande qualité fabriqués à la main pour le marché occidental. Sous les auspices du gouvernement japonais, la première fabrique, dirigée par Alexander Rottmann de Grande-Bretagne, s'établit à l'Imprimerie impériale de Yokohama vers 1883. Ses produits et ceux d'établissements postérieurs, de même que les toiles de ramie et d'autres genres de revêtements muraux japonais, furent exportés en petite quantité, mais en nombre croissant, vers le Canada où ils firent concurrence aux produits occidentaux. Le coût élevé des importations amena les fabricants canadiens (et occidentaux en général) à offrir des imitations, notamment des toiles de ramie gaufrées, articles très recherchés au début du XXe siècle. Comme d'autres produits japonais transportés par le Canadien Pacifique à partir des années 1880, le papier peint contribua à faire connaître aux Canadiens l'art décoratif japonais.