Historians have traditionally seen the bicycle as a transformative agent in turn-of-the-century society, destroying class barriers, stimulating changes in women's clothing, and producing the good roads movement. Closer analysis indicates, however, that these important social changes either occurred independently of the bicycle or that the bicycle was only one of several influential factors. Period bicycling books and magazine articles on the vehicle suggest that the bicycle boom's significance instead lies in the insights it offers into the Victorian mentality — in particular, fascination with decorum, sports, health reform, nature, clubs, and state-of-the-art technology. Within this context, the bicycle emerges as a mirror of existing attitudes, not a catalyst for change.
Résumé
Les historiens voient généralement dans la bicyclette un facteur de transformation de la société de la Belle Epoque, détruisant les barrières sociales, favorisant la transformation du vêtement féminin et suscitant une action en faveur des bonnes routes. Une analyse plus se.rrée montre toutefois que ces importants changements sociaux se sont produits indépendamment de la bicyclette ou encore que celle-ci compta seulement comme un ëlêvient important parmi d'autres. Les articles de revue et les ouvrages de l'époque consacrés à la bicyclette donnent à penser que l'importance de la popularité de la bicyclette réside plutôt dans ce qu'elle nous fait comprendre de la mentalité victorienne — notamment une certaine fascination pour le décorum, le sport, l'amélioration de l'hygiène, la nature, les clubs et la technologie nouvelle. Dans ce contexte, la bicyclette n'apparaît pas comme un catalyseur qui déclencha le changement, mais comme le miroir des attitudes de l'époque.