During the seventeenth and eighteenth centuries coarse earthenwares were mass-produced for colonial export markets. These commonly found wares serve as good chronological indicators for the archaeologist, contribute social and economic interpretive information on the resi-dents and their society in general, and indicate or confirm trade connections. This paper is a study of the coarse earthenware recovered from a dated context within the interior of a house located in the townsite of the Fortress of Louisbourg.
The artifacts examined are dated toca. 1745, the time of the first English and New England invasion of the colony. The material represents a relatively large and intact artifact assemblage having a good variety of ware types, shapes/functions, and ascriptions. French wares predominate, particularly southwestern products. Lesser quantities of North Italian, English, New England, and unprovenanced wares were also present. Though the occupants of the house are not known, the household assemblage reflects a middle-class status. This article discusses in detail, dates, and illustrates the coarse earthenwares from this context.
Résumé
Au XVIIe et XVIIIe siècles, les faïences communes étaient fabriquées en série pour être exportées dans les colonies; ce qui explique le grand nombre d'artifacts en céramique trouvés sur les chantiers de fouilles. Ces articles, en plus d'être de bons indicateurs chronologiques pour l'ar-chéologue, fournissent des données sociales et économiques sur les habitants et la société en général, et révèlent ou confirment l'existence de relations commerciales. Cet article étudie les faïences communes d'une époque bien définie, trouvées dans une maison située non loin de la forteresse de Louisbourg.
Les artifacts examinés remontent à environ 1745, époque de la première invasion de la colonie par l'Angleterre et la Nouvelle-Angleterre. Les pièces représentent une collection intacte et relativement importante d'objets, aux genres, aux formes/fonctions et aux attributions variées. Comme on peut s'y attendre, la poterie française prédomine, surtout celle du sud-ouest du pays. On y trouve aussi, mais en quantité moindre, des produits du nord de l'Italie, de l'Angleterre, de la Nouvelle-Angleterre et d'autres endroits non identifiés. Bien que l'on ne sache pas exactement qui étaient les occupants de la maison, la nature des articles révèle qu'ils appartenaient à la classe moyenne. L'auteur examine en détail les faïences communes et leur assigne une date compte tenu de ces données.