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Articles

Volume 13, Fall/Automne 1981

Forêt et société en Mauricie, 1850-1930

Submitted
October 29, 2010
Published
1981-06-06

Abstract

A research group at the Université du Québec at Trois-Rivières has begun an extensive study on logging and regional development in the St. Maurice Valley. This article is designed to give a general outline of the project, indicate the progress made thus far, and describe the focus of the research underway. The main subjects of the study are the boundaries and make-up of the St. Maurice Valley and the role played by the area in the economy of Quebec; the pushing back of the frontier and the relationship of this with the ideology of colonization; the organization of logging and forestry operations, an examination of which will make it possible not only to identify the links between logging and agriculture, but also to understand the physical infrastructure which greatly influenced the life and work of the labourers involved; and finally, the sociocultural changes, due mainly to the predominance of a forest economy, which were reflected in not only the social structure of the villages, but also living conditions, seasonal activities, technology, language, and even family life. Résumé Un groupe de recherche de l'Université du Québec à Trois-Rivières a entrepris une vaste enquête sur l'exploitation forestière et le développe-ment régional en Mauricie. Cet article vise essentiellement à exposer les grandes lignes de cette enquête, à dégager les acquis et à situer les perspectives de recherche en cours. Les principaux volets sont l'espace mauricien dont il faut déterminer à la fois les limites et les composantes et le relier à l'économie du Québec; l'avance du front pionnier et ses relations avec l'idéologie de la colonisation; l'organisation de la coupe et du travail en forêt qui permet non seulement défaire les liens entre l'exploitation forestière et l'agriculture mais aussi d'appréhender l'infrastruc-ture matérielle qui marque profondément la vie et le travail de la main-d'oeuvre impliquée; enfin, les transformations socio-culturelles, dues principalement à la prédominance d'une économie forestière, qui se reflètent non seulement dans les structures sociales des villages mais aussi dans les conditions de vie, les activités saisonnières, la technologie, le language et même les habitudes familiales.