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Articles

Vol. 24 No. 2 (2021): Numéro spécial : Perspectives, enseignement et résultats : réflexions de la conférence de 2019 sur l'ELBT

Linguistic Risk-Taking: A Bridge Between the Classroom and the Outside World

DOI
https://doi.org/10.37213/cjal.2021.31308
Soumise
septembre 17, 2020
Publié-e
2021-05-31

Résumé

Cet article s’intéresse à une initiative lancée à une université bilingue canadienne afin d'encourager les apprenants de L2 française et de L2 anglaise à prendre des « risques linguistiques », définis comme des actes communicatifs authentiques et autonomes où les apprenants sont poussés hors de leur zone de confort linguistique. L'initiative a été mise en place par le développement d'un Passeport de prise de risques linguistiques, qui contient 74 risques linguistiques que les étudiants peuvent prendre en utilisant leur L2 sur le campus universitaire et dans leur vie quotidienne. Une analyse des entretiens avec les enseignants ayant participé (n=6) et des données d'autoréflexion recueillies à partir des passeports remplis par des apprenants (n=410) examine comment l'initiative a été intégrée dans la salle de classe et quelles activités du passeport ont été perçues par les étudiants comme ayant un niveau de risque particulièrement élevé. Nous présentons un processus cyclique de prise de risque dans le cadre général d'une approche d'Apprentissage des langues basé sur les tâches (ALBT) dans lequel les risques sont considérés comme des tâches avec une orientation affective et dynamique et sont choisies par l'apprenant; les risques peuvent être utilisés pour faire le lien entre l'apprentissage dans la salle de classe et l'utilisation de la L2 dans la vie quotidienne et vice versa. Les données indiquent que la prise de risques linguistiques peut aider les professionnels de l'enseignement des langues qui utilisent l’approche ALBT à générer des idées sur la manière de réduire l'écart entre la salle de classe et le monde réel. L'article se termine par une liste d'implications pratiques et de suggestions pour adapter la prise de risque linguistique à d'autres contextes institutionnels.