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Articles

Vol. 20 No. 2 (2017): Numéro spécial : Perspectives actuelles sur la compétence de communication à l'oral en français langue seconde

What Features Best Characterize Adult Second Language Utterance Fluency and What Do They Reveal About Fluency Gains in Short-Term Immersion?

Soumise
août 11, 2016
Publié-e
2018-01-24

Résumé

Abstract

This study reports on how one can examine a second language (L2) speech corpus in order to define which of many possible features of L2 utterance fluency (i.e., speech fluidity) should be the focus of an L2 fluency gains investigation. Participants were 100 adult English-speakers enrolled in a French immersion program. Data from 50 randomly selected participants were assigned to Sample A for Analysis 1 and the remainder to Sample B for Analysis 2. In Analysis 1, 23 candidate speech features, drawn from the literature at large, were examined in Sample A through a series of logical and statistical steps and systematically reduced to four features as constituting a core set of L2 utterance fluency features. In Analysis 2, these four features were examined in the Sample B corpus for gains after 5 weeks of immersion. Results indicated strong gains on all four. In Analysis 3, by way of replication, we reversed the process by using the Sample B data to first define the target fluency features and then the Sample A data to test for fluency gains. The main results replicated those of Analyses 1 and 2. The four features that emerged as core L2 utterance fluency features were mean syllable run length and mean phonation run length between silent pauses, and mean syllable duration and mean silent pause duration. Mean filled pause duration did not meet the criteria for belonging to the same fluency construct. Overall, the results showed that it is possible (a) to operationally define L2 fluency markers without reference to fluency gains, and (b) to then use these fluency markers to study L2 fluency gains without the gains data having shaped the operational definition of fluency in the first place, thereby avoiding the circularity of post hoc identification of relevant variables.

Résumé

Cette étude rapporte une méthode qui peut être utilisée pour examiner un corpus de parole en langue seconde dans le but de déterminer les variables parmi toutes celles présentées dans la littérature sur l’aisance à l’oral énonciative en langue seconde (c.-à-d. la fluidité de la parole) qui devraient être au centre des recherches portant sur le développement de l’aisance à l’oral en L2. Les participants étaient 100 adultes anglophones qui ont complété un programme d’immersion française. Les données de 50 participants sélectionnés au hasard ont été assignées à l’Échantillon A et celles des autres 50 participants à l’Échantillon B. En lien avec la première analyse, 23 variables de parole candidates, tirées de la littérature sur le sujet, ont été examinées dans l’Échantillon A à travers une série d’analyses logiques et statistiques et ont été systématiquement réduites à 4 variables fondamentales pour représenter l’aisance à l’oral énonciative en langue seconde. En lien avec la deuxième analyse, ces 4 variables ont été examinées dans le corpus de l’Échantillon B pour observer les gains après 5 semaines d’immersion. Les résultats indiquent des gains robustes pour les 4 variables. En lien avec la troisième analyse, en utilisant la réplication, nous avons renversé le processus en sélectionnant les données de l’échantillon B pour déterminer les variables fondamentales représentant l’aisance à l’oral énonciative en langue seconde et celles de l’échantillon A pour observer les gains en aisance à l’oral. Les résultats principaux ont répliqué ceux des deux premières analyses. Les 4 variables qui ont émergé des analyses comme étant fondamentales sont la longueur moyenne de l’énoncé en syllabe, le temps moyen de phonation entre les pauses silencieuses, la durée moyenne de la syllabe et la durée moyenne de la pause silencieuse. La durée moyenne des pauses remplies n’a pas répondu aux critères pour appartenir au même construit d’aisance à l’oral. De façon général, les résultats indiquent qu’il est possible (a) de définir de façon opérationnelle les variables qui représentent l’aisance à l’oral en langue seconde sans référer aux gains, et (b) d’utiliser ces variables pour étudier les gains en aisance à l’oral en langue seconde par la suite sans que ces derniers influencent la conception de la définition opérationnelle de l’aisance à l’oral au départ dans le but d’éviter la circularité des analyses post hoc pour identifier les variables pertinentes.