Cet article examine l’usage de nous et de on comme pronoms à la première personne du pluriel dans un corpus de clavardage synchrone. Les résultats indiquent que le pronom on est presque catégoriquement préféré à nous, comme l’indiquent les recherches antérieures sur le français parlé informel. Une analyse qualitative des occurrences de nous suggère que l’emploi de cette variante se limite à certains contextes (par exemple dans des blagues, des imitations et des jeux de rôle) ou sert à référer à un groupe « vu de l’extérieur. » Cette recherche a des implications pour l’étude du discours oral et écrit produit dans des environnements électroniques. En conclusion, le déclin du pronom nous est discuté et de nouvelles pistes de recherche sur la communication médiatisée par les technologies de l’information sont proposées.