Abstract
Study abroad culture is constantly changing (Kinginger, 2013), involving new challenges such as easier access to the first language culture via technology. There has been little research done on technology use abroad and its relationship with both linguistic gains (Coleman & Chafer, 2010; Kelly, 2010) and motivation (Allen, 2013; Irie & Ryan, 2015). To explore the role of motivation in developing a successful study abroad culture in the digital age, we documented technology use in the first language and second language of 15 college students during their summer sojourn in Argentina. We quantitatively evaluated participants’ motivation (Gardner, 1985; Ushida, 2003) and proficiency (Seibert Hanson & Carlson, 2014), and qualitatively analyzed their responses to open-ended questions about goals and culture shock. We found that higher motivation levels were correlated with greater linguistic gains and less technology use in the first language (specifically internet-related). Lower motivation levels matched increased technology use in the first language, and perceptions of failure to achieve study abroad goals and integrate into the host culture.
Résumé
La culture de l’étude à l’étranger est en pleine évolution (Kinginger 2013), ce qui entraîne de nouveaux défis comme l’accès facile à la culture de la langue maternelle grâce à la technologie. L’usage de la technologie à l’étranger, y compris son rapport aux acquisitions linguistiques (Coleman et Chafer, 2010 ; Kelly, 2010) et à la motivation des étudiants (Allen, 2013 ; Irie et Ryan, 2015), est un sujet peu étudié jusqu’à présent. Afin d’explorer le rôle de la motivation dans le développement réussi d’une culture de l’étude à l’étranger, nous avons documenté l’usage de la technologie dans la première et la deuxième langues d’étudiants universitaires lors de leur séjour d’été en Argentine. Nous avons analysé quantitativement la motivation des participants (Gardner, 1985 ; Ushida, 2003) et leur maîtrise linguistique (Seibert Hanson et Carlson, 2014), et avons analysé qualitativement leurs réponses aux questions ouvertes posées au sujet de leurs objectifs et du choc culturel. Nous avons trouvé que des niveaux de motivation plus élevés étaient en corrélation avec de meilleures acquisitions linguistiques et avec moins d’usage de la technologie dans la langue maternelle (spécifiquement la technologie liée à l’Internet). Des niveaux de motivation plus bas étaient en corrélation avec un usage plus élevé de la technologie dans la langue maternelle, aussi bien que la perception d’avoir échoué à atteindre les objectifs de leur étude à l’étranger et de bien s’intégrer à la culture d’accueil.