Cet article examine l’immigration écossaise en Nouvelle-Écosse dans une perspective environnementale. Big Island, qui est absente depuis longtemps des annales historiques, est un microcosme qui illustre la thèse d’Alfred Crosby au sujet de la nouvelle Europe. La théorie fondatrice de l’historien de l’environnement n’a jamais été appliquée à l’histoire de l’immigration écossaise, au Canada ou ailleurs, et son application à Big Island révèle une forte enclave culturelle et géographique qui témoigne de la puissance durable du lieu.