Résumé
Après des décennies d’une intense immigration dans la vallée du Bas-Saint-Jean, les Malécites, le peuple autochtone de ce bassin versant, eurent des difficultés à habiter la partie sud de leur territoire. Les Malécites réussirent cependant à maintenir leur attachement culturel au cours inférieur du fleuve, aux lacs et à la côte grâce à la technologie de l’écorce de bouleau et par la pratique de la pêche. De plus, leur mémoire historique offrait d’autres récits que ceux de dépossession et évoquait un paysage aquatique où les modes de vie autochtones coexistaient avec les sociétés au Nouveau-Brunswick. Et les dirigeants autochtones obtinrent deux petites réserves à The Brothers (baie de Kennebecasis) et à Oromocto, même si certaines familles malécites choisirent de vivre à l’extérieur des villages de leur réserve.Copyright for articles published in this journal is retained by the author(s), with Acadiensis being granted a non-exclusive licence to each and every right in the work throughout the world. After publication of the work, the author(s) shall have the right to self-archive the work and to reprint the work in whole or in part in books authored by or edited by the author(s) without the payment of any fee. In these other formats, however, the author or authors are required to acknowledge the original publication of the work in the pages of the journal. In the case of any requests to reprint the work, Acadiensis will require a standard permission fee -- to be divided equally between the journal and the author. In the event that such requests are received by the author(s), the author(s) shall direct such requests to the journal.