Les « reconnaissances de terres » qui sont devenues à la mode dans les institutions maritimes au cours des dernières années reflètent une idéologie de griefs historiques, suggérant que la présence non autochtone sur un territoire autochtone “non cédé” est illégale. Sont-elles défendables ? Cet article affirme qu’une meilleure compréhension de notre passé colonial est nécessaire. Les traités de paix et d’amitié de 1760–61 reflètent des réalisations louables et inspirantes. Les autochtones devaient être égaux, « sous les mêmes lois et pour les mêmes droits et libertés ». La propriété foncière est conciliée ; les « territoires de la Nouvelle-Écosse ou de l’Acadie » sont cédés à la Couronne et les traités envisagent à la fois la colonisation non autochtone et la protection de terres autochtones distinctes. Le titre autochtone dans les Maritimes est distinct en vertu des traités qui régissent le titre autochtone « selon les mêmes lois » que le titre non autochtone.