Aller directement au menu principal Aller directement au contenu principal Aller au pied de page

Articles

Vol. 2 (2011)

Analyse d’un changement de régime forestier : le cas du Nouveau-Brunswick des années 1980

Soumise
novembre 16, 2011
Publié-e
2011-01-01

Résumé

In this study of the New Brunswick forestry policy system, a system that has been in place for over twenty-five years, the authors examine the government’s rationale for its development. Few studies have been devoted to investigating the factors that have contributed to the implementation of this plan. The research in this article is based on the legislative restrictions imposed on forestry in the province, relevant publications, and interviews with experts in the field. Results indicate that in the early 1980s there was a general dissatisfaction with the system in place. The perception by both the public and legislators was that an eventual shortage of lumber products would occur due to inappropriate cutting practices, wastage, and insufficient silviculture management practices adopted in order to renew the resource. This article also shows how the government shifted at least some of the burden of managing the exploitation of Crown lands to big business, in spite of its maintaining a general preoccupation with long term management.

Résumé

Le régime forestier du Nouveau-Brunswick a déjà plus de vingt-cinq ans. Qu’est-ce qui a incité le gouvernement à mettre en place un tel régime? Peu d’études insistent sur les raisons de ce nouveau régime. Elles sont à la fois contextuelles et structurelles : la perception d’une éventuelle pénurie, par la population autant que par les législateurs; l’application inappropriée de la coupe à blanc selon certains auteurs, jumelée au ravage de la tordeuse des bourgeons de l’épinette, aux superficies incendiées et au gaspillage de matières ligneuses en forêt; enfin l’insuffisance des pratiques sylvicoles et l’insatisfaction générale envers le régime au tournant des années 1980. Il faut enfin mettre en évidence le désengagement de l’État vis-à-vis de la gestion forestière, qui a transféré les coûts à la grande entreprise malgré une préoccupation générale pour une gestion à long terme. Ainsi, cet article s’appuie sur les résultats d’une étude de cas soutenue par une triangulation méthodologique, prenant en compte les hansards législatifs, les textes de la période en question et des entrevues avec des intervenants du domaine.