Abstract
This study examines how adult second language learners acquire the different meanings of the Spanish preposition a. Cognitive linguistic models predict that spatial meanings are acquired first, as they are conceptually basic and are the source from which other meanings derive via natural cognitive mechanisms such as metaphor and image-schema transformation (Tyler & Evans, 2003). However, there has been little empirical evidence to support this hypothesis. Results from an oral story-telling task conducted with beginner (N = 10), intermediate (N = 10), and advanced (N = 4) learners suggest that the acquisition of prepositional meanings is not driven solely by cognitive mechanisms, but rather that other non-conceptual factors, such as collocational patterns, cross-linguistic transfer, frequency, and saliency, also play a prominent role. These findings imply that learners approach the multiple varied meanings of a preposition by relying on several different mechanisms simultaneously.
Résumé
Cette étude examine la manière dont les apprenants adultes de langue seconde acquièrent les différentes acceptions de la préposition a en espagnol. Les modèles de la linguistique cognitive prédisent que les acceptions spatiales sont acquises avant les autres puisqu’elles sont conceptuellement basiques et sont la source dont les autres acceptions dérivent au moyen des mécanismes cognitifs naturels tels que la métaphore et la transformation de l’image-schéma (Tyler et Evans, 2003). Cependant, il y a eu peu de preuves empiriques pour soutenir cette hypothèse. Les résultats provenant d’une tâche orale où des apprenants de niveau débutant (N = 10), intermédiaire (N = 10) et avancé (N = 4) racontent une histoire à partir d’images suggèrent que l’acquisition des acceptions prépositionnelles ne dépend pas seulement des mécanismes cognitifs, mais aussi d’autres facteurs non conceptuels, comme les patrons collocationnels, le transfert translinguistique, la fréquence et la saillance, qui jouent également un rôle important. Ces résultats impliquent que les apprenants abordent le problème des multiples acceptions variées d’une préposition en utilisant plusieurs mécanismes différents en même temps.