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Articles

Vol. 16 No. 1 (2013)

Individuation : repenser la biographie langagière pour accompagner l’articulation d’un soi francophone en contexte canadien de langue minoritaire

Submitted
September 11, 2013
Published
2013-09-05

Abstract

Résumé

Tandis que de récentes recommandations officielles encouragent l’application du Cadre européen commun de référence pour les langues (CECR) au contexte éducatif canadien, il apparait nécessaire de s’interroger sur les mises à jour à accomplir sur les outils conçus par le Conseil de l’Europe—outils qui ont été élaborés sur une base théorique datant de plus d’une dizaine d’années et dans un environnement politique et linguistique précis. C’est dans cette optique que cet article se concentrera sur la biographie langagière du Portfolio des langues. Il tentera de démontrer qu’un support théorique adapté permettrait de réenvisager l’exercice pour maximiser ses avantages. En effet, depuis les études sur la narration en analyse de discours et en sociolinguistique, il est devenu évident que l’acte de se raconter ne peut pas être appréhendé comme un exercice factuel ou comme allant de soi. Il s’agit plutôt d’un exercice socioculturellement marqué qui se situe dans un contexte interactionnel et pédagogique précis où l’apprenant de français construit ce qu’il/elle définit comme étant son « histoire » et donc son identité francophone.

Abstract

Recent official recommendations to adopt the Common European Framework of Reference (CEFR) in a Canadian context have brought forward the necessity to reflect on the updates and adaptations to be made to the documents produced by the Council of Europe—documents that are based on a theoretical framework dating back to the 1990s and conceived for a different political and linguistic setting. In this paper, I will examine the language biography, part of the Language Portfolio, in order to show that an appropriate theoretical framework would permit us to rethink the exercise and to maximize its benefits. In light of recent developments in the field of discourse analysis and narration studies, it has become evident that the act of narrating one’s story should not be thought of as a straightforward exercise. It is a culturally marked behaviour that always takes place in a defined pedagogical context where the learner of French as a second language constructs what s/he sees as his/her story, therefore his/her francophone identity.