Résumé
À partir d’entrevues réalisées auprès d’anciennes employées domestiques ainsi que de mémoires publiés, cet article donne une idée des origines, de la vie active et des caractéristiques de migration de jeunes Terre-Neuviennes qui furent en service à St. John’s et dans de plus petites localités pendant les années 1920 et 1930. Chez les jeunes femmes de petits villages isolés, qui avaient peu d’autres options, c’était une expérience courante de devoir migrer pour s’engager comme domestiques. Les « filles engagées » trouvaient du travail non seulement dans les maisons des bien nantis, mais aussi dans des maisons de classe moyenne ou chez des travailleurs spécialisés. Les domestiques rapportèrent que leur employeur leur faisait sentir une « différence » entre eux et s’engagèrent dans diverses stratégies pour résister à l’exploitation.Copyright for articles published in this journal is retained by the author(s), with Acadiensis being granted a non-exclusive licence to each and every right in the work throughout the world. After publication of the work, the author(s) shall have the right to self-archive the work and to reprint the work in whole or in part in books authored by or edited by the author(s) without the payment of any fee. In these other formats, however, the author or authors are required to acknowledge the original publication of the work in the pages of the journal. In the case of any requests to reprint the work, Acadiensis will require a standard permission fee -- to be divided equally between the journal and the author. In the event that such requests are received by the author(s), the author(s) shall direct such requests to the journal.