Résumé
Cet article examine la commémoration disputée de la peintre autodidacte Maud Lewis (1903-1970), du comté de Digby, en s’intéressant spécifiquement au sort de sa maison de Marshalltown. Après la mort de Lewis en 1970, la « maison peinte » fit l’objet d’un différend entre la population locale, les intervenants gouvernementaux et des entreprises privées. L’installation subséquente de la maison au Musée des beaux-arts de la Nouvelle-Écosse à Halifax démontre que l’influence des entreprises sur le Musée et l’histoire de l’essor du néolibéralisme en Nouvelle- Écosse ont comblé les lacunes du financement provincial et fédéral des arts qui, autrefois, aurait procuré une aide financière à des initiatives communautaires telles que la préservation de la maison peinte de MarshalltownCopyright for articles published in this journal is retained by the author(s), with Acadiensis being granted a non-exclusive licence to each and every right in the work throughout the world. After publication of the work, the author(s) shall have the right to self-archive the work and to reprint the work in whole or in part in books authored by or edited by the author(s) without the payment of any fee. In these other formats, however, the author or authors are required to acknowledge the original publication of the work in the pages of the journal. In the case of any requests to reprint the work, Acadiensis will require a standard permission fee -- to be divided equally between the journal and the author. In the event that such requests are received by the author(s), the author(s) shall direct such requests to the journal.