Analyse critique de l‘intégration de principes Darwiniens au droit dans le contexte général de l‘affaire “R. c. Latimer”

Auteurs-es

  • Bruno Gallant l’Université de Moncton

Résumé

Depuis sa conception, le Society for Evolutionary Analysis in Law préconise un avancement du droit à la lumière des connaissances provenant de la biologie évolutive. Ses membres avancent qu’une intégration de ces connaissances au système juridique en augmenterait son efficacité. L’objectif de cet article est d’évaluer la légitimité, la faisabilité et la nécessité d’une telle intégration à la lumière de la décision de la Cour suprême du Canada dans l’affaire R. c. Latimer.

Les principes de la biologie évolutive semblent offrir une meilleure compréhension du comportement humain. Bien qu’il en soit, l’intégration de ces principes au droit comporte des risques. L’incertitude qui est inhérente à la science et les difficultés entourant l’application concrète des principes darwiniens minent l’intérêt de l’intégration. De plus, leur véritable nécessité au sein du système juridique est toujours nébuleuse, ce qui suggère que leur adoption actuelle par le système juridique serait prématurée.

Biographie de l'auteur-e

Bruno Gallant, l’Université de Moncton

B.Sc., M.Sc., LL.B. L’auteur est avocat auprès du cabinet juridique McInnes Cooper.

Téléchargements

Publié-e

2019-10-15