This history of the Cooperative Commonwealth Federation (CCF) in the 1940s in New Brunswick adds to a growing body of literature that challenges the misperception that the CCF scarcely existed east of Ontario. However, in spite of a host of historical (and later) social conditions that called out for the CCF, the 1940s was the only decade when the movement showed considerable promise in New Brunswick. This article will suggest that the failure of the movement to gain permanent traction was attributable to several factors: the political strength of the Liberal political machinery and Premier John B. McNair; anti-labour sentiments and the anti-CCF campaign in the media; organizational challenges within the party; social and economic conditions within the province; and the divergent agenda of Francophone and Anglophone New Brunswickers.
RésuméCette histoire de la Fédération du Commonwealth coopératif (FCC) dans les années 1940 au Nouveau-Brunswick s’ajoute aux nombreux écrits qui dénoncent la fausse perception que la FCC a rarement existé à l’est de l’Ontario. Toutefois, malgré une foule de conditions historiques, et plus tard sociales, qui ont favorisé la FCC, les années 1940 ont été la seule décennie pendant laquelle le mouvement a suscité un espoir considérable au Nouveau-Brunswick. Cet article démontrera que la faillite du mouvement à atteindre une croissance permanente était attribuable à plusieurs facteurs : la force de la machine politique du Parti libéral et du premier ministre John B. McNair, le sentiment antitravailliste et la campagne anti-FCC dans les médias, les défis organisationnels au sein du parti, les conditions socioéconomiques dans la province et les priorités divergentes des francophones et des anglophones du Nouveau-Brunswick.