Volume 28, Number 2 (2001)
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Deep Ocean Mining

S. D. Scott
Scotiabank Marine Geobgy Research Laboratory, Department of Geology, University of Toronto, Toronto, Ontario.

Publié-e 2001-06-06

Comment citer

Scott, S. D. (2001). Deep Ocean Mining. Geoscience Canada, 28(2). Consulté à l’adresse https://journals.lib.unb.ca/index.php/GC/article/view/4078

Résumé

Earth's deep ocean beyond the continental rises at depths greater than approximately 1000 m constitutes about half of the surface area of the planet and hosts several mineral resources that have been or are soon to be investigated for commercial recovery. These include manganese nodules (copper, nickel, cobalt), manganese crusts (cobalt, platinum group elements), and polymetallic sulphides (copper, zinc, lead, silver, gold, barium). Polymetallic sulphides, formed by hydrothermal venting on the sea floor, are widespread in a variety of geological settings, including off Canada's west coast. Some deposits, such as the Atlantis II Deep in the Red Sea that contains 94 million metric tons, rival the size of analogous "giant" ore bodies on land although most marine deposits are very much smaller. Two entrepreneurial companies have taken aim at recovering these deposits and one, Nautilus Minerals, holds an exploration licence over large areas offshore of Papua New Guinea. The environmental consequences of mining the polymetallic sulphides are not well known but there is evidence that ocean mining may actually be less deleterious to the planet than land mining. Canadians are in a good position to play a major role in this new industry. Résumé Les profondeurs marines qui s'étendent au delà des talus continentaux et qui forment plus de la moitié de la surface de la planète, renferment nombres de ressources minérales qui ont déjà été explorées ou le seront prochainement dans une optique d'exploitation commerciale. Ces ressources minérales comprennent des nodules de manganèse (cuivre, nickel, cobalt), des croûtes de manganèse (cobalt, éléments du groupe du platine), ainsi que des concentrations de sulfures polymétalliques (cuivre, zinc plomb, argent, or, baryum). Les sulfures polymétalliques formés par des exhalations hydrothermales sur fond marin sont communs et présents dans une variété de contextes géologiques différents, dont la bordure marine de la côte ouest canadienne. Bien que certains gîtes, tel le gîte Atlantis II Deep de la mer Rouge qui renferme 94 millions de tonnes métriques de minerai se compare aux gîtes continentaux géants, la plupart sont beaucoup plus petits. Deux sociétés entreprenantes entendent exploiter ces gisements, et l'une d'elles, Nautilus Minerah détient un permis d'exploration couvrant de grandes portions de l'offshore de la Nouvelle-Guinée. Les effets environnementaux de l'exploitation minière de gîtes de sulfures polymétalliques ne sont pas bien connus, mais il y a raison de croire que l'exploitation minière en milieu marin serait moins néfaste que sa contrepartie sur terre. Les Canadiens sont bien placés pour jouer un rôle majeur dans cette nouvelle industrie.