Volume 28, Number 2 (2001)
Articles

Hexactinellid Sponge Reefs on the Canadian Continental Shelf: A Unique "Living Fossil"

Kim W. Conway
Geological Survey of Canada - Pacific, Sidney, British Columbia.
Manfred Krautter
Institute of Geology and Paleontology, University of Stuttgart.
J. Vaughn Barrie
Geological Survey of Canada - Pacific, Sidney, British Columbia.
Matthias Neuweiler
Institute of Geology and Paleontology, University of Stuttgart.

Publié-e 2001-06-06

Comment citer

Conway, K. W., Krautter, M., Barrie, J. V., & Neuweiler, M. (2001). Hexactinellid Sponge Reefs on the Canadian Continental Shelf: A Unique "Living Fossil". Geoscience Canada, 28(2). Consulté à l’adresse https://journals.lib.unb.ca/index.php/GC/article/view/4076

Résumé

Globally unique hexactinellid (siliceous) sponge reefs, found in deep (200 m), glacially scoured troughs of the western Canadian continental shelf, have been explored by a manned submersible. Submersible observations and geophysical data allow examination of the physical and biological processes that have shaped the sponge reefs, which began to form about 9 thousand years (k.y.) ago. The mounds (bioherms) and sheet-like accumulations (biostromes) cover a low-angle, non-depositional, iceberg-scoured seafloor, relict since the déglaciation of the region. Biohermal structures are up to 19 m in height, and are covered with hexactinosan sponges up to 1.5 m tall, creating abenthic habitat that discontinously covers roughly 700 km2. Similar to extinct siliceous sponge reefs, mud mounds, and reef mounds that were widespread during the Mesozoic, the modern reefs are like a"living fossil" and provide a unique modern analogue. Fishing activities, especially trawling or bottom dragging, have damaged the slow-growing reefs insome areas. Résumé Uniques au monde, les récifs d'épongés d'hexactinellides (siliceux) qui se trouvent à 200 m de profondeur dans des fosses d'abrasion glaciaires du plateau continental de l'Ouest du Canada, ont été explorés à partir de sous-marins habités. Les observations sous-marines et les données de géophysique permettent d'étudier les mécanismes physiques et biologiques qui ont présidé à l'édification des récifs d'épongés qui ont commencé à se former aux environs de 9 ka  P. Ces édifices récifaux en amas (biohermes), et en couches (biostromes) recouvrent un fond marin légèrement incliné par l'abrasion d'icebergs post-glaciaires. Ces biohermes ont jusqu'à 19 m de hauteur et sont recouverts d'une couche de 1,5 m de hauteur d'épongés hexactinellidiennes, forment un habitat couvrant de manière discontinue une surface de 700 km2. Semblables à ces récifs d'épongés très répandus au Mésozoïques, amas boueux et amas récifaux, les récifs modernes sont de véritables fossiles vivants, et sont à ce titre forts utiles pour la compréhension de leurs contreparties fossiles. Par endroits, les activités de pêche industrielle, particulièrement le chalutage ou le dragage de fond ont endommagé ces édifices récifales à croissantes lentes.