Résumé
The 1990-1991 Lithoprobe Abitibi-Grenville seismic reflection survey comprises 989 km of regional data collected for crustal exploration and 81 km of high-resolution data collected for mineral exploration. A proper interpretation of the data requires an understanding of its limitations; these are a function of the acquisition parameters. The vertical resolution is ~38 m for the regional data and 15 m for the high-resolution data. The maximum reflector dip that can be imaged in shallow data is ~70°, but deep data are biased toward subhorizontal reflections. The principal sources of noise are vibrator truck noise, groundroll, and shear wave refractions. Power-line noise is surprisingly important on some high-resolution lines. The seismic signal penetrates to the Moho, revealing differences in Moho reflectivity across the survey.
Résumé
En 1990 et 1991, des données de sismique réflexion ont été enregistrées dans le cadre de la première phase du projet Lithoprobe Abitibi-Grenville. Plus de 989 km de levés régionaux permettant l'étude de la croûte terrestre et 81 km de levés à haute résolution pour l'exploration minière ont été réalisés. Une interprétation convenable des données doit tenir compte des limites imposées par les paramètres d'acquisition. La résolution verticale des levés régionaux est d'environ 38 m, tandis que celle des levés à haute résolution est de 15 m. La méthode permet de reconnaître des structures géologiques peu profondes dont les pendages sont inférieurs à 70°; le pendage maximum des structures imagées en profondeur est plus faible. Le bruit le plus important provient des ondes de surface et des ondes de cisaillement réfractées. Malgré l'utilisation d'un nouveau système d'acquisition atténuant le 60 Hz ambiant, ce bruit demeure important sur certains profils à haute résolution. La pénétration du signal sur la majorité des profils est suffisante pour atteindre la discontinuité de Mohorovicic, ce qui suggère que sa non-réflectivité a une signification géologique. Néanmoins, la structure de la croûte profonde doit être interprétée prudemment parce que la plupart des profils sismiques ont une longueur insuffisante pour imager correctement des structures inclinées à ce niveau.