Great Mining Camps of Canada 8. The Bathurst Mining Camp, New Brunswick, Part 2: Mining History and Contributions to Society
Publié-e 2020-09-28
Comment citer
Résumé
Dans le camp minier de Bathurst (CMB), 12 des 45 gisements de sulfures massifs connus ont été exploités entre 1957 et 2013; un de ces gisements a été exploité pour le fer avant 1950, tandis que trois autres étaient en développement mais pas en production. Onze gisements ont été exploités pour des métaux communs pour une production totale d'environ 179 Mt, avec une teneur moyenne de 3,12% Pb, 7,91% Zn, 0,47% Cu et 93,9 g/t Ag. L'autre gisement était uniquement exploité pour l'or, présent dans le gossan au-dessus du sulfure massif, produisant environ un million de tonnes titrant 1,79 g/t Au. Trois des 11 gisements de métaux communs exploités avaient également un gossan, d'où l'or était extrait. En 2012, la valeur de la production du camp minier de Bathurst dépassait 670 millions de dollars et représentait 58% de la production minérale totale au Nouveau-Brunswick.
La production de métaux communs a commencé dans le CMB en 1957 à partir des gisements de Heath Steele Mines, suivie de Wedge en 1962, Brunswick no 12 en 1964, Brunswick no 6 en 1965, Caribou en 1970, Murray Brook, Stratmat Boundary et Stratmat N- 5 en 1989, Captain North Extension en 1990, et enfin Half Mile Lake en 2012. La seule mine en production continue pendant la majeure partie de cette période était Brunswick no 12. Au cours de sa durée de vie de 49 ans (1964–2013), elle a produit 136 643 367 tonnes de minerai titrant 3,44% Pb, 8,74% Zn, 0,37% Cu et 102,2 g/t Ag, ce qui en fait l'une des plus grandes mines souterraines de métaux communs au monde.
Le CMB demeure important pour le Nouveau-Brunswick et le Canada en raison de sa contribution au développement économique, aux mesures environnementales, à l'infrastructure, aux innovations minières et à la société en général. La valeur économique des métaux récupérés du seul gisement Brunswick n° 12, aux prix d’aujourd’hui, dépasse 46 milliards de dollars. S'ajoute à ce chiffre la production des autres mines du CMB, ainsi que l'argent injecté dans l'économie locale par les dépenses d'exploration annuelles (des centaines à des milliers de $ par an) sur 60 ans. Plusieurs mesures environnementales ont été lancées dans le CMB, y compris l'exigence d'être rasé de près et de porter un respirateur portatif (maintenant appliqué à toutes les mines au Canada); les moyens de traitement des effluents miniers acides et le problème des thiosels qui proviennent du processus de broyage; et les études pionnières pour développer et installer des boîtes d'incubation en bord de rivière pour les œufs de saumon de l'Atlantique dans la rivière Nepisiguit, ce qui a fait passer les taux de survie à plus de 90%. En ce qui concerne les infrastructures, les routes provinciales 180 et 430 n'existeraient pas sans la découverte du CMB; la fonderie de plomb et le port en eau profonde de Belledune non plus. Les innovations minières sont trop nombreuses pour être énumérées dans ce résumé, le lecteur est donc renvoyé au texte principal. En ce qui concerne les effets sociaux, les nouvelles possibilités, la nouvelle richesse et la formation offertes par l'industrie minière ont radicalement changé le niveau de vie et le tissu social du nord du Nouveau-Brunswick. Ce qui avait été une société rurale en grande partie pauvre, principalement tributaire des industries de la pêche et de la sylviculture, est devenu une communauté moderne florissante. De plus, un nombre incalculable d’ingénieurs, de géologues, de mineurs et de prospecteurs «se sont fait les dents» au CMB, et bon nombre d’entre eux ont continué à faire leurs marques dans d’autres régions du Canada et du monde.