Series
Heritage Stone 6. Gneiss for the Pharaoh: Geology of the Third Millennium BCE Chephren's Quarries in Southern Egypt
Publié-e 2016-03-14
Comment citer
Heldal, T., Storemyr, P., Bloxam, E., & Shaw, I. (2016). Heritage Stone 6. Gneiss for the Pharaoh: Geology of the Third Millennium BCE Chephren’s Quarries in Southern Egypt. Geoscience Canada, 43(1), 63–78. https://doi.org/10.12789/geocanj.2016.43.090
Résumé
A remarkable campaign of decorative stone quarrying took place in the southwestern Egyptian desert almost 5000 years ago. The target for quarrying was Precambrian plagioclase−hornblende gneiss, from which several life-sized statues of King Chephren (or Khafra) and thousands of funerary vessels were produced. The former inspired George Murray in 1939 to name the ancient quarry site 'Chephren's Quarries.' Almost 700 individual extraction pits are found in the area, in which free-standing boulders formed by spheroidal weathering were worked by stone tools made from local rocks and fashioned into rough-outs for the production of vessels and statues. These were transported over large distances across Egypt to Nile Valley workshops for finishing. Although some of these workshop locations remain unknown, there is evidence to suggest that, during the Predynastic to Early Dynastic period, the permanent settlement at Hierakonpolis (Upper Egypt) could have been one destination, and during the Old Kingdom, another may have been located at pyramid construction sites such as the Giza Plateau (Lower Egypt). Chephren's Quarries remains one of the earliest examples of how the combined aesthetic appearance and supreme technical quality of a rock made humans go to extreme efforts to obtain and transport this raw material on an ‘industrial’ scale from a remote source. The quarries were abandoned about 4500 years ago, leaving a rare and well-preserved insight into ancient stone quarrying technologies.RÉSUMÉ
Une remarquable campagne d’extraction de pierres décorative a été mené dans le sud-ouest du désert égyptien il y a près de 5000 ans. La roche cible était un gneiss à plagioclase–hornblende, de laquelle ont été tiré plusieurs statues grandeur nature du roi Khéphren (ou Khâef Rê) et des milliers de vases funéraires. C’est pourquoi George Murray, en 1939, a donné au site de l’ancienne carrière le nom de 'Chephren’s Quarries.' On peut trouver près de 700 fosses d’extraction sur le site, renfermant des blocs de roches formés par altération sphéroïdale qui ont été dégrossis avec des outils de pierre pour la production de vases et de statues. Puis ils ont été transportés à travers l’Égypte jusqu’aux ateliers de finition de la vallée du Nil. Bien que la localisation de certains de ces ateliers demeure inconnue, certains indices permettent de penser que, de la période prédynastique jusqu’à la période dynastique précoce, l’établissement permanent à Hiérakonpolis (Haute Égypte) aurait pu être l’une de ces destinations; durant l’Ancien empire une autre destination aurait pu être située aux sites de construction de pyramides comme le Plateau de Giza (Basse Égypte). Les Chephren’s Quarries l’une des plus anciennes exemples montrant comment la combinaison des qualités esthétiques et techniques remarquables de la roche ont incité les humains à consentir de si grands efforts pour extraire et transporter ce matériau brute à une échelle industrielle d’un site éloigné. Les carrières ont été abandonnées il y a environ 4500 ans, nous laissant une fenêtre rare et bien conservé sur des technologies anciennes d’extraction de pierre de taille.
Traduit par le Traducteur