Abstract
Geological and geophysical evidence, gathered in the last 15 years by a number of scientists working in Canada and the United States, leaves little doubt that some of the largest earthquakes on Earth occur at the Cascadia subduction zone on Canada's western doorstep. No such earthquake has occurred since European settlement of the region in the early 1800s, but the entire 900 km length of the thrust fault separating the Juan de Fuca and North America plates apparently ruptured during a magnitudes event on 26 January 1700. Evidence for this and older subduction earthquakes has been found at coastal wetlands from Vancouver Island to northern California. The geological evidence includes buried wetland soils produced by sudden, seismically induced subsidence, sheets of sand and gravel deposited by tsunamis, and sand dyke sand blows generated by liquefaction during strong ground shaking. Dating of the buried soils and tsunami deposits in Washington and Oregon has shown that great Cascadia earthquake shave an average recurrence of 500 years; however, intervals between the seven most recent events range from less than 200 years to 700-1300 years. The hypothesis that subduction earthquakes occur in Cascadia is independently supported by geodetic measurements and the results of geophysical modelling, which collectively indicate that part of the plate boundary is locked and accumulating elastic strain that will be released during a future earthquake.
Résumé
Les données géologiques et géophysiques recueillies par différents chercheurs au Canada et aux États-Unis au cours des quinze dernières années laissent peu de doutes quant à la réalité de séismes, parmi les plus grands sur Terre, qui se seraient produits dans la zone de subduction de Cascadia, sur la côte ouest du Canada. Aucun séisme de cet magnitude ne s'est produit depuis les débuts de la colonisation européenne dans la région, au début du 19e siècle, mais il semble que toute la zone de chevauchement de 700 km de longueur, entre la plaque de Juan de Fuca et la plaque nord-américaine, ait été secouée par un séisme de magnitude 9, le 26 janvier 1700. On a trouvé des traces de ce séisme et d'autres plus anciens dans les basses-terres côtières à partir de l'île de Vancouver jusqu'au nord de l'État de Californie. Les indices géologiques comprennent des sols de terres humides enfouis, des traces de subsidence d'origine sismique, des nappes de sable et gravier dues à des tsunamis et, des dykes et des volcans des sable engendrés par la liquéfaction de dépôts pré-existants lors de forts tremblements de terre. La datation des couches de sols enfouis et des dépôts de tsunamis des régions des États de Washington et de l'Oregon ont montré qu'un grand séisme survient, en moyenne, à tous les 500 ans dans la zone de Cascadia; toutefois, les intervalles entre les sept derniers événements fluctuent entre moins de 200 ans et 700-1 300 ans. L'hypothèse de séismes dans la zone de Cascadia causés par la subduction est corroborée indépendamment, et par des mesures géodésiques et par les résultats de la modélisation géophysique, les deux montrant qu'une portion de la bordure de la plaque est coincée et accumule ainsi l'énergie de contraintes élastiques, énergie qui sera libérée lors de séismes à venir.