Abstract
Compelling evidence for past great earthquakes along the Cascadia subduction zone and for the present buildup of elastic strain have been revealed through a multidisciplinary research effort. From Vancouver Island to northern California, there is paleoseismic evidence of sudden subsidence of the coast and of strong shaking from huge earthquakes at irregular intervals averaging about 500 years. The last was 300 years ago, before the historical period. Several independent techniques show the present shortening and buckling of the coastal region diagnostic of strain accumulation on a locked subduction thrust fault. The pattern of strain and the temperature at depth on the fault allow definition of the maximum landward extent of future events. Although the earthquakes are very large, up to magnitude 9, the predicted ruptures are mainly offshore some distance from the major cities, limiting the severity of the expected shaking.
Résumé
Une recherche multidisciplinaire a permis de mettre en lumière des preuves certaines démontrant que de très forts séismes se sont produits le long de la zone de subduction de Cascadia, et que cette dernière est présentement en état de contrainte élastique. De l'île de Vancouver jusqu'au nord de l'État de Californie, des indices paléosismiques montrent que la côte a subi des épisodes de subsidences brusques et que de forts séismes l'ont secouée à intervalles irréguliers d'une durée moyenne d'environ 500 ans. Le dernier de ceux-ci s'est produit il y a 300 ans, soit avant le début de la période historique. Plusieurs méthodes de mesure indépendantes démontrent que l'actuel rétrécissement et le bombement mesurés de la région côtière permet de diagnostiquer une accumulation de contraintes à l'en-droit d'une faille de subduction coincée. Les caractéristiques des contraintes ainsi que la température au lieu de la faille permettent de prédire le prolongement maximal sur le continent des événements sismiques à venir. Bien qu'il s'agisse de très forts séismes, jus-qu'à 9 sur l'échelle Richter, les ruptures prévues se produiront surtout au large, à bonne distance des principales villes, réduisant d'autant l'intensité locale des tremblements de terre.