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Articles

Volume 18 Number 1 / Spring 1997

Collage, Assemblage, Bricolage ou La Mise en Scène Dans l'Installation-Vidéo

Soumise
mai 13, 2008
Publié-e
1997-01-01

Résumé

Performance has made the visual arts an inspirational source for the scenic arts. As fragmented artwork, performance allows the artist to become the centre of his or her exhibition, the very subject of his or her own work. The artist orchestrates the entire project by organizing the various components, visual, physical, auditory, text, and so forth, in the performance space. Although fascinating by its fleeting, ephemeral, and even spontaneous appearance, performance was somewhat shunned by many artists who, in the mid eighties, reverted to a more concrete art form (painting, sculpture, photography, etc.). At this particular time, the popularity of installation pieces soared considerably in both the Québec and Canadian art scenes. The question no longer revolved around displaying one singular work, whether alone or as a part of a series, but rather to establish, in a given space, a relationship between various elements which constitute a whole. Installation draws upon numerous artistic styles, whether painting, or sculpture, or photography, or others. In fact, installation is, above all, the hybrid art form. Inasmuch as performance nourishes the scenic arts, installation, specifically video installation, calls upon the theatre for a staging, within and through which the spectator moves in order to grasp its meaning. This paper connects video installation with three ideas. The first, collage, operates through add-ons, touch-ups, or even transparencies such as television images. The next, assembly, promotes the relationship between the various, composite, physical elements. Finally, bricolage, or tinkering, reconfigures the installation according to the path taken by the spectator in the space. We shall illustrate these concepts with a presentation of one of our productions as well as that of another Montreal artist. Les arts visuels ont été source d'inspiration pour les arts de la scène en particulier à cause de la performance. Oeuvre éclatée, la performance laisse place à l'artiste qui devient le centre de sa production, l'objet même de son travail. Ce dernier, agissant en général comme maître d'oeuvre, organise les divers éléments visuels, matériels, sonores, textuels, etc., dans l'espace de représentation. Bien que fascinante par son aspect fugace et éphémère, voire événementiel, la performance a été quelque peu mise à l'écart par plusieurs artistes qui sont revenus, vers le milieu des années '80, à un art d'objets (peinture, sculpture, photo, etc.). À cette même époque, l'installation a pris un essor considérable dans la pratique artistique québécoise et canadienne. Il ne s'agissait plus de présenter une seule oeuvre isolée ou présentée en série, mais plutôt de mettre en relation, dans un espace donné, divers éléments qui formaient un tout. L'installation fait appel à différents genres, qu'il s'agisse de la peinture, de la sculpture, de la photographie, etc. En fait, l'installation est l'art de l'hybride par excellence. Autant la performance a nourri les arts de la scène autant l'installation, qui plus est, l'installation-vidéo, fait appel au théâtre, et plus précisément à une mise en scène, par le dispositif à l'intérieur duquel le spectateur doit circuler pour en saisir le sens. Dans notre exposé, nous présenterons l'installation-vidéo en lien avec trois notions: le collage, fonctionnant par ajouts ou par petites touches, voire par transparence (les images télé). L'assemblage, la deuxième notion, opère dans la mise en relation des divers éléments matériels qui composent l'installation. Enfin, le bricolage ou la reconstruction de l'installation, se fait par le parcours du spectateur dans l'espace. Pour illustrer notre propos, nous présenterons l'une de nos productions ainsi que celle d'une autre artiste montréalaise.