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Articles

Volume 20 Number 1 / Spring 1999

Transgressive Storytelling or an Aesthetic of Injury: Performance, Pedagogy and Ethics

Soumise
mai 13, 2008
Publié-e
1999-01-01

Résumé

Are uses of personal narrative in community arts projects overly romanticized? Is a critical pedagogy approach to witnessing testimony caught in a discourse of victim/oppressor/helper (educator)? This paper suggests that theatre exercises based in naturalism, when taken up by community groups and schools for use with people who have experienced violence, may evoke performances of testimony caught in an aesthetic of injury and an overly simplistic "standing in" for another. Such performances reinscribe a victim discourse that sustains the psychic residues of violent histories, codifying the very powerlessness they seek to address. How might the tools of the artist and aesthetic forms of popular theatre perform engagements with testimony that are insurgent or transgressive? This paper considers questions of power and ethics to problematize how my role as researcher and theatre/video writer impacted the way a group of refugees represented their testimonies to a Canadian born audience. Transgressive storytelling in this context considers the intimacy of speaking and listening to life histories and the vulnerability of the body as testimonial site. My theoretical approach to the re-telling of others' stories pays particular attention to the complex relationship between meaning and representation. The paper raises the danger of a superficial empathy that can result in approaching representation as a "mirror of reality," and suggests instead an intervening space of translation as transformation which takes into account the complexities of both speech and silence. Est-ce que l'utilisation des récits personels dans les projets d'art communautaire est imbue de romantisme? Est-ce qu'une approche de pédagogie critique au temoignage est prise dans le discours victime/oppression/aide (éducateur)? Cet article suggère que des exercices de théatre basés dans le naturalisme, quand adoptés par des groupes communautaires et des écoles au bénefice de ceux qui ont vécu la violence, peut evoquer des interprétations du temoignage inscrites dans une esthetique des blessures et une«prise de place» simpliste de l'autre. De telles interprétations réinscrivent un discours de victime qui soutient les résidus psychiques de récits violents, codifiant l'impuissance même qu'elles cherchent à addresser. Comment pourraient les outils de l'artiste et les formes esthetiques du «théatre populaire» peuvent interpréter les engagements avec un temoignage qui soient insurgents ou transgressifs? Cet article considère les questions de pouvoir et ethique pour problematiser la manière dont le rôle du chercheur et écrivain pour le théatre/video ont affecté la façon dont un groupe de réfugiés ont représenté leur temoignages à une audience Canadienne «de souche». Une interprétation des récits transgressive dans ce contexte considère l'intimité de raconter et écouter des récits vrais et la vulnerabilité du corps comme site de temoignage. Mon approche théorique à l'interprétation réitérée des récits de l'autre porte l'attention en particulier à la relation complexe entre sens et représentation. Cet article souligne le danger d'une empathie superficielle qui peut résulter de l'approche de la représentation comme «mirroir de la réalité», et suggère au lieu un éspace intermédiaire de traduction comme transformation qui prend en compte les complexités de la parole et du silence.