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Articles

Volume 33, Number 1 (2012)

"No Good. Go Home": Past Lives and Disrupted Homes in Catherine Bank's Three Story, Ocean View1

Soumise
mai 17, 2013
Publié-e
2012-01-01

Résumé

La pièce Three Storey, Ocean View de Catherine Banks explore le concept du chez-soi en empruntant le point de vue d’un acheteur potentiel, Peg, et de quatre familles ayant déjà habité une maison qui est à vendre. Selon la définition de l’espace social que donne Henri Lefebvre, l’espace de cette maison est défini sur les plans physique et temporel alors que les anciens habitants restent sur scène, dans la maison, pendant que se déroule l’action du temps présent, avec Peg et sa famille qui réagissent à leurs mouvements et à leurs répliques. Bon nombre des habitants passés ont été marginalisés en raison de leur race, de leur pauvreté, de leur langue ou d’une invalidité, et pour eux le chez-soi est autant une prison qu’un refuge. En prenant appui sur la théorie de la géopathologie de Una Chaudhuri pour examiner la notion du chez-soi, nous constatons non seulement l’instabilité du chez-soi et les ruptures qui s’opèrent entre l’individu et la collectivité, le chez-soi et le lieu environnant, mais aussi les psycho-géo-pathologies de ses habitants. De plus, la structure verticale de la maison que soulignent à la fois le texte de la pièce et les productions de 2000 et 2003 rappelle l’architecture de la maison onirique de Gaston Bachelard. Ainsi, Banks explore l’effet du chez-soi non seulement sur les personnes qui y habitent, mais aussi sur la communauté et sur les générations futures.