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Articles

Volume 27, Number 2 (2006)

The Impossible Theatre: Roy Mitchell and The Chester Mysteries: Experience, Initiation and Brotherhood

Soumise
février 20, 2009
Publié-e
2006-09-09

Résumé

This article considers the influence of Theosophy in the theatre work and theory of director Roy Mitchell (1884-1944). Mitchell’s apparently prescient theories concerning mise en scène, motion in acting and the communal role of the audience in the experience of theatre in his popular book Creative Theatre (1929) has led scholars such as Mavor Moore and Renate Usmiani to compare Mitchell’s work with that of Antonin Artaud, Bertolt Brecht, Peter Brook, and Jerzy Grotowski. What has been neglected, however, is Mitchell’s conviction that theatre is a "medium of revelation" that allows for the universal and, most importantly, the "creative," vital spirit or soul to manifest itself in the material world and to foster the "great end" he called the paradosis; this he defined as a "recreating instant" in which the senses are filled with "form and sound," the emotions stirred "to sympathy," and ideas shaped "to one intense accord." This event makes for the witness "a causeway into an inner world where they rested in a lightning flash of communion." In this way Mitchell envisioned the re-creation of an idealized,"ancient" form of performance, by way of the confluence of theosophical and theatrical practice, in an effort to "proclaim the immortality of the souls of all created things, to restate the law of the cyclic return of souls and of the effects of the deeds of souls, to enunciate the doctrine that all religions, philosophy and science at their highest emanated from a body of custodians of the wisdom of the race." Résumé Cet article examine l’influence de la théosophie sur la théorie et les œuvres dramatiques du réalisateur Roy Mitchell (1884-1944). Dans son populaire livre, Creative Theatre (1929), Mitchell avait élaboré des théories apparemment prescientes concernant à la fois la mise en scène, l’interprétation et le mouvement, de même que le rôle des spec-tateurs dans l’expérience du théâtre. Ainsi, des chercheurs, dont Mavor Moore et Renate Usmiani, ont comparé les œuvres de Mitchell à ceux d’Antonin Artaud, de Bertolt Brecht, de Peter Brook et de Jerzy Grotowski. Ce qui n’a pas été étudié, par contre, c’est la conviction de Mitchell pour qui le théâtre est un « véhicule de révélation, » permettant l’éruption, dans le monde matériel, de l’âme ou de l’esprit vital universel et, plus important encore, de l’âme « créative. » Ce « véhicule de révélation » permet aussi l’avènement de la « grande fin » qu’il nomme le paradosis et qu'il définit comme un « bref moment de recréation » pendant lequel les sens sont éveillés par « la forme et le son, » les émotions aspirées vers « la sympathie » et les idées rassemblée dans « un intense accord. » Cet évènement crée pour les spectateurs « une chaussée qui mène vers un monde intérieur où ils reposent dans un éclair de communion. » De cette façon, Mitchell avait imaginé la recréation d’une méthode de performance idéalisée et « ancienne, » par le biais de la confluence des pratiques théosophiques et dramatiques dans le but de « proclamer l’immortalité de l’âme de toute chose créée, de réaffirmer la loi cyclique du retour de l’âme et des effets des actions de l’âme, d’énoncer la doctrine selon laquelle toutes les religions, la philosophie et les sciences émanent, et à leur plus haut degré, d’un groupe d’individus qui sont les gardiens de la sagesse de l’être humain. »