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Articles

Volume 27 Number 1 / Spring 2006

Daughters of the Carnivalized Nation in Jean-Pierre Ronfard’s Shakespearean Adaptations Lear and Vie et mort du Roi Boiteux

Submitted
July 7, 2008
Published
2006-01-01

Abstract

Québec theatre abounds with Shakespearean adaptations (not counting translations, another genre entirely). Jean-Pierre Ronfard’s texts contributed significantly to this corpus of adaptations which seek to appropriate "le grand Will" to work through Québécois issues. In Lear (1977) and Vie et mort du Roi Boiteux (1981), we see the evolution of the importance of nationalism and feminism before and after the referendum. The nation is destroyed by Rabelaisian carnival, but carnivalesque death is always associated with regeneration, which, in Ronfard’s works, is entrusted to regal daughters in whom we can find hope for the reconstruction of the nation once its bastardry has been celebrated. Ronfard’s plays also comprise a metafictional critique of Shakespeare himself who literally enacts the theory of the death of the author while giving birth to another Shakespeare who is entirely Québécois. Résumé Des adaptations de Shakespeare abondent au Québec (sans parler de traductions, un tout autre genre). Les textes de Jean-Pierre Ronfard ont contribué de façon significative à ce corpus d’adaptations qui cherchent à approprier « le grand Will » au service des enjeux québécois. Dans Lear (1977) et Vie et mort du Roi Boiteux (1981), on voit l’évolution de l’importance accordée au nationalisme et au féminisme à la veille et au lendemain du référendum. La nation est rasée par le carnaval rabelaisien, mais la mort carnavalesque est toujours associée à une régénération, qui, chez Ronfard, est confiée aux filles royales, chez qui on peut trouver espoir d’une reconstruction de la nation une fois que sa bâtardise ait été célébrée.Les pièces de Ronfard porte aussi une critique métalittéraire sur Shakespeare lui-même qui met en pratique littéralement la théorie de la mort de l’auteur, tout en faisant naître un autre Shakespeare entièrement québécois.