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Articles

Volume 13 Numbers 1 and 2 / Spring and Fall 1992

Performing Politics: Propaganda, Parody and a Women's Parliament

Submitted
May 13, 2008
Published
1992-01-01

Abstract

The initial phase of women's drama in Canada coincides with the first wave of 19th-century Canadian feminism and the Canadian women's reform movement. At the time, a variety of women wrote and staged plays that grew out of their commitment to the political, ideological and social context of the movement. The 'Mock Parliament,' a form of theatrical parody in which men's and women's roles are reversed, was collectively created by different groups of suffragists in Manitoba, Ontario, Alberta and British Columbia. This article attempts to recuperate these works for a history of Canadian feminist theatre. It will argue that the 'dual' conservative and liberal ideology of the suffrage movement informs all aspects of the Mock Parliament. On the one hand, these plays critique the division of gender roles that material feminism wants to uphold; they are testimony to the strength of a woman's movement that knew how to work as equal players within traditionally structured political organizations. On the other hand, they betray the safe, moderate tactics of an upper and middle-class, white womanhood who wanted political representation but no structural social change. These opposing tensions are inherent in theatrical parody which is both imitative and critical. Le théâtre écrit par les femmes au Canada coïncide, dans sa phase initiale, avec la première vague de féminisme au 19e siècle, et avec la naissance du Mouvement féminin de réforme politique. A cette époque, diverses femmes écrivirent et créèrent des pièces nées de leur engagement idéologique et social. L'une des formes théâtrales que choisit ce premier mouvement fut celle, parodique, du «Faux-Parlement», où furent renversés les rôles masculin et féminin traditionnels. Ces pièces furent l'oeuvre collective de différents groupes de suffragistes au Manitoba, en Ontario, en Alberta, en Colombie Britannique. Dans cet article l'auteure cherche à récupérer ces pièces, en vue d'une histoire du théâtre féministe au Canada. Elle y insiste surtout sur la dualité de Vidéoloqie, tant conservatrice que libérale, qui s'infiltre à travers tous aspects du Faux-Parlement. D'une part, ces pièces s'attaquent à la répartition des rôles masculin et féminin traditionnels que veulent maintenir les féministes « matérialistes »-en quoi ces pièces témoignent de la puissance d'un mouvement defemmes qui savaient travailler d'égalité au sein d'organismes poliques à structure traditionnelle. D'autre part, ce théâtre déploie les tactiques inoffensives et modérées typiques de la haute et moyenne bourgeoisie, tactiques d'une féminité « blanche » qui cherche sa représentation politique sans apporter de sérieux changements aux structures sociales de base. De telles tensions s'avèrent fondamentales à cette forme de parodie dramatisée qui se veut en même temps imitative et critique.