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Articles

Volume 19 Number 2 / Fall 1998

Mise en Action et Mise en Fiction: Le Processus de Production en Improvisation

Submitted
May 13, 2008
Published
1998-06-01

Abstract

Psychopedagogical terminology has precedence over theatrical terminology in some approaches of drama in education. This article presents a theatrical understanding of the process of improvisational drama production by defining production ("mise en scène") as structure (Pavis 1990) which relates to the various means (movement, voice, image, sound) and to the fictitious meanings (as they are found in the role and in the story line). The quality of the process of production lies in the precision of the role and the story line played and also in the effectiveness of the relationship which is established by the actor between the means and the role and the story line being played. By an analysis of pre-service drama teacher productions, two levels of drama production were identified: activation ("mise en action") and fictionalization ("mise en fiction"). The activation refers to the ability to give form to a certain idea by means which are related exclusively to the role and to the story line; the fictionalization places these actions in a meaningful context of role and story line where the means are used as material. While being clearly distinguishable from the production ("mise en scène"), the activation and the fictionalization remain linked to it. L'importance accordée aux référents psychopédagogiques au détriment de référents théâtraux a fait glisser certaines approches des activités dramatiques en éducation hors de la discipline théâtrale. Cet article propose une compréhension théâtrale du processus de production dramatique en improvisation, en le définissant en rapport avec la mise en scène (Pavis 1990), comme mise en rapport de moyens (corporels, vocaux, visuels, sonores) et de sens fictifs (relatifs à une fable et à un personnage). La qualité du processus de production se révèle alors par la précision de la fable et du personnage et par l'efficacité du rapport établi par le joueur entre les moyens et le contenu exprimé. L'analyse de productions d'étudiants en formation à l'enseignement de l'art dramatique a permis de dégager deux niveaux de fonctionnement du processus de production: la mise en action et la mise en fiction. La mise en action correspond à la capacité de donner une forme perceptible à un contenu à travers des moyens qui, cependant, ne servent que de support au personnage et à la fable; la mise en fiction inscrit ces actions dans une circuit de significations en rapport avec un personnage et une fable, en convoquant les moyens comme matériau. Certes, la mise en action et la mise en fiction se distinguent radicalement de la mise en scène, mais elles en relèvent fondamentalement.