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Articles

Volume 24 Numbers 1 and 2 / Spring and Fall 2003

Environment Affinities: Naturalism and the Porous Body

Submitted
May 13, 2008
Published
2003-01-01

Abstract

Cet article examine l’expérimentation avec la forme naturaliste que l’on retrouve dans les pièces de Judith Thompson. L’auteur suggère plusieurs moyens par lesquels Thompson radicalise l’esthétique naturaliste et expose les aspects du genre qui sont habilitants sur le plan politique. L’oeuvre de Thompson fait ressortir les affinités refoulées entre le naturalisme et le surréalisme, deux mouvements qui mettent à l’épreuve les limites poreuses de l’égo et de l’environnement. Raymond Williams y voyait une caractéristique clé du naturalisme de haute intensité dans lequel l’environnement «sature» la vie des personnages. Les pièces de Thompson donnent une forme littéraire à ce naturalisme «imprégné» à l’excès en présentant des personnages qui deviennent sursaturés sur le plan linguistique et physique par leur environnement. Explorant les possibilités de la «représentation du terrain» en faisant du corps une co-extension de son entourage matériel, Thompson imagine une autre éthique de la rencontre entre le soi et le monde. En même temps, elle complique l’acte de la représentation du terrain en montrant comment la figure féminine est devenue synonyme de l’espace lui-même.