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Essay Collection

Volume 25 Numbers 1 and 2 / Spring and Fall 2004

The Portrait of the Artist in Old Age: Gwen Pharis Ringwood's The Lodge

Submitted
September 13, 2007
Published
2004-01-01

Abstract

The Lodge, une des dernières comédies écrites par Ringwood, conclut avec une fête de famille organisée pour souligner l'anniversaire de la grand-mère Jasmine. Pour la matriarche adorée, dotée d'un penchant pour les arts, la célébration est un jugement, un vigile; avec sa famille, elle se demande quelle valeur et quelle identité— humaine, artistique, économique—sont la sienne dans son vieil âge. Ne sommes-nous en fin de compte rien de plus qu' « un morceau de porcelaine cassé, toutes les pièces toujours là mais plus assemblées »? Notre vie est-elle traversée par des fils psychiques ou artistiques plus grands qui tissent « les objets divers et les bouts assortis de toute une vie » pour en faire un récit personnel plus important? Reflet de préoccupations semblables exprimées par Ringwood dans les lettres qu'elle a écrites, les entretiens qu'elle a accordés et les conférences qu'elle a données vers la fin de sa vie, The Lodge capte un peu l'ironie et l'ambivalence d'une personne qui lutte avec la multiplicité du « soi »—celui que l'on crée, et celui que d'autres fabriquent. Ringwood écrivait la pièce en 1977 et la révisait au cours des deux années suivantes; elle avait alors presque soixante-dix ans et approchait la fin d'une longue vie productive. Le résultat est une sorte d'autoportrait de l'artiste en dame plus âgée.