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Articles

Volume 32, Number 1 (2011)

Whites Singing Red Face in british Columbia in the 1950s

Submitted
June 24, 2011
Published
2011-05-01

Abstract

In 1954, two red faced operas where created in British Columbia by white women: Barbara Pentland’s The Lake imagines the Okanagan from the point of view of Susan Alison, the first white women settler in the region while Lillian Estabrooks and Mary Costley’s Ashnola: A Legend of Sings Water offers a Gilbert and Sullivan cross-dressed version of pre-European contact Aboriginals. This article analyzes these operas and other 1950s texts like newspaper articles and populist histories of British Columbia to demonstrate how invader settlers seek to control the Other semiotically via red face and thus gain a sense of identity that ameliorates their settler status to make them "native." Red face in these operas betray an imperial sense of melancholy as white women use it to trouble patriarchy while enforcing white privilege. The paper concludes by considering the persistence of neo-colonial red face in the Canadian national imaginary. Résumé En 1954, deux opéras peau-rouge ont été créés en Colombie-Britannique par deux femmes blanches. Le premier, The Lake de Barbara Pentland, imagine l’Okanagan du point de vue de Susan Alison, la première pionnière blanche à s’établir dans la région, tandis que la pièce Ashnola: A Legend of Sings Water de Lillian Estabrooks et Mary Costley propose une version travestie, à la Gilbert et Sullivan, d’Autochtones d’avant la colonisation. Cet article analyse ces opéras, ainsi que d’autres textes des années 1950, tels que des articles de journaux et des histoires populistes de la Colombie-Britannique, pour montrer comment les envahisseurs ont cherché à sémantiquement contrôler l’Autre à l’aide d’opéras peau-rouge et d’acquérir ainsi un sentiment d’identité qui rehausse leur statut de pionniers pour en faire des « natifs » de la région. Le recours au peau-rouge dans ces opéras trahit un sentiment impérial de mélancolie alors que les femmes blanches s’en servaient pour troubler le patriarcat tout en consolidant le privilège des Blancs. L’article conclut à la persistence du peau-rouge néocolonial dans l’imaginaire national du Canada.